En respectant quelques règles alimentaires et en faisant un minimum d’exercices par semaine. Il devient alors également très simple de conserver une belle ligne et de perdre du poids pour ceux qui sont en surplus.

Trop d’abondance nuit à la santé

Notre organisme consomme de l’énergie en permanence. Même au plus profond de notre sommeil, il maintient le cerveau en état de fonctionnement, la température corporelle aux environs de 37°C, et tant d’autres choses encore… Comment, dès lors, fournir le carburant de cette perpétuelle dépense énergétique ? En mangeant sans cesse ? Sûrement pas !

Merveilleuse graisse

Notre survie repose sur une aptitude très particulière à stocker et mobiliser des réserves sous forme de graisses. Ces réserves lipidiques devraient être d’autant plus élevées que les écarts dans les apports nutritionnels sont importants : la taille du tissu adipeux serait ainsi proportionnel au risque de famine.

Mais ce qui fut vrai du temps des cavernes ne l’est plus de nos jours. Dans la société occidentale actuelle, où la disponibilité en aliments de haute valeur nutritionnelle est grande et le risque de pénurie faible, cette aptitude au stockage, qui permet à l’espèce humaine de ne pas disparaître, s’est transformée en un handicap et à largement répandu les pathologies dites « de surcharge » : obésité, diabète, hyperlipidémie…

Des changements dans l’environnement, au niveau de la disponibilité alimentaire ou du mode de vie, peuvent être responsables d’un excès de stockage du fait d’une régulation métabolique davantage orientée vers l’économie que vers le gaspillage. La restriction alimentaire peut alors devenir un élément d’adaptation, et il n’est pas besoin de longs discours pour se convaincre de l’intérêt qu’il y aurait à modifier nos habitudes alimentaires afin de les adapter à la situation actuelle.

Manger moins ou bouger plus apparaissent donc comme des solutions…mais comment faire en pratique ?

Les recommandations

Ces déséquilibres constituent un véritable problème de santé publique mais il est difficile de changer ses habitudes alimentaires. Manque de temps ou de moyens financiers, coutumes solidement enracinées, tentations auxquelles on peine à résister, tout semble s’y opposer.

L’idéal serait de :

1. Augmenter sa consommation de fruits et légumes.
2. Augmenter les apports en calcium tout en évitant les produits à hautes valeurs lipidiques.
3. Réduire à 1/3 la part de lipides totaux dans les apports énergétiques journaliers.
4. Augmenter la consommation de glucides afin qu’ils contribuent à plus de 50% des apports énergétiques journaliers.
5. Réduire l’apport d’alcool chez ceux qui en consomment de trop.
6. Prévenir les méfaits du cholestérol chez les adultes.
7. Réduire chez ceux-ci la prévalence de l’hypertension artérielle.
8. Barrer la route au surpoids et à l’obésité.
9. Augmenter l’activité physique quotidienne.